Ma passion pour le cheval cohabite avec moi depuis que je suis petite. Déjà à cet âge là j’y accordais une importance folle. Mes premiers dessins ? Des chevaux, bien entendu ! Certes un peu carrés, mais évoluant au fil des années en même temps que grandissait ma passion, pour finalement devenir des dessins qui ont de la gueule (je l’espère). Mes premiers jeux dans le jardin ? Me mouvoir comme un cheval. Je pouvais gambader comme ça pendant des heures sans m’en lasser, en imitant les attitudes du cheval.

(définition) PASSION      Émotion très forte qui va à l’encontre de la raison

Maintenant j’ai grandi et j’aimerais pouvoir expliquer ce que cette passion pour le cheval représente pour moi. Oui mais voilà, j’ai toujours était incapable de mettre des mots sur ce que je ressens. Mais aujourd’hui, voilà que je me lance pour le faire une bonne fois pour toute, aussi pour moi, pour que je puisse enfin déballer ce que j’ai sur le coeur quand j’évoque le cheval.

 

Pour m’aider à commencer, je vais peut-être vous exposer les raisons qui font que j’aime tant le cheval.Pourquoi le cheval et pas un autre animal ?

 

Son physique d’abord. Bah oui ! Comment ne pas être en admiration devant un animal tout en muscle  et si gracieux, un animal de plus d’une demi-tonne et qui pourtant a des allures aériennes ? Chaque foulée, geste, expression, regard me fascine. Je ne me lasse jamais de regarder un cheval, je suis en admiration totale (il faudrait presque essuyer la salive au coin de ma bouche).

 

Après tant d’années, il m’arrive encore d’avoir du mal à croire que nous côtoyons un animal si extraordinaire. Il a tout pour lui. Il allie force et finesse, fougue et élégance, vivacité et intelligence. Il a un caractère en or: il est capable de donner tout ce qu’il peut à celui qui sait l’aimer. Et si vous l’aimez sincèrement, il vous le rendra puissance 10, c’est garanti !

 

Comment s’exprime ma passion ?

 

Là ça devient difficile, je peine à trouver les mots justes, ceux qui viennent du coeur. Je me lance.

 

Depuis toujours, dès qu’on me parle de chevaux, j’ai comme une montée d’adrénaline, mon coeur se met à taper fort dans ma poitrine, je suis sur le qui-vive, prête à défendre ce en quoi je crois et ce qui me fais rêver. Quand on me parle cheval, on me plonge directement dans l’univers que je me construis depuis que je suis enfant.

 

A l’instant où j’écris, j’ai le coeur qui bat fort, j’ai le sourire aux lèvres et en même temps la larme à l’oeil, les mains qui tremblotent et des fourmillements dans le ventre. Ma passion n’est pas qu’émotionnelle. Elle est surtout physique. J’en parlerai comme quelque chose de viscéral. Ca me prend aux tripes.

 

J’ai eu quelques années difficiles, loin des chevaux. Parfois ça devenait insupportable: il me fallait un contact, toucher, voir. Dans ces moments je pouvais parler de « besoin viscéral ».

 

Il y a des fois où je passe de très longues minutes à regarder des vidéos de ma jument au ralenti pour capter le moindre détail, pour contempler le moindre geste, pour savourer la beauté du cheval en mouvement. Je me délecte de chaque photo que je peux voir.

 

Voilà ce que je suis parvenue à dire. Mais je ne suis pas satisfaite. Je suis même un peu déçue. J’aurais tellement aimer en dire plus, mais les mots ne me viennent pas. J’aurais aimé vous faire voir avec précision ce que je ressens au fond de moi, mais je me rends compte que c’est impossible parce que c’est mon corps qui parle et non ma tête, et mon esprit a du mal à comprendre ce que dit mon corps.

 

Ce que j’ai décrit en haut n’est que superficiel, ce n’est que la couche du dessus. Alors imaginez-vous quelque chose de plus fort, qui vient des tripes et du coeur, de vraies sensations physiques, et là vous saurez à quel point le cheval est une partie de moi. Mais si vous êtes un vrai passionné, je me doute que vous n’aurez aucun mal à savoir ce que j’essaye de faire comprendre.

 

Je peux par contre dire avec certitude que jamais mon émerveillement pour cet animal exceptionnel ne sera étouffé. Pourtant à plusieurs reprises j’ai eu peur de perdre cette admiration viscérale qui m’habite depuis que je suis enfant, faute au quotidien qui me plonge dans la banalité. Mais je suis maintenant certaine que le cheval est greffé pour toujours quelque part en moi.

 

Peut-être vous reconnaissez-vous dans mes propos, sinon, dites nous ce que vous ressentez pour le cheval ;) .